L'Alphabet Phonétique International (API) est composé de symboles graphiques utilisés pour transcrire les sons des langues parlées à travers le monde. La majorité de ces symboles proviennent des alphabets latin et grec. L'API comprend 118 symboles principaux, dont certains peuvent être modifiés par des signes diacritiques pour indiquer des particularités spécifiques de mode ou de lieu d'articulation.
Le principe absolu de l’API est le suivant :
Un son est toujours transcrit par un symbole et réciproquement :
1 symbole ⇔ 1 son
Pour simplifier son travail et permettre une analyse plus scientifique, le phonéticien doit utiliser l'API, car c'est le code employé dans la plupart des dictionnaires des langues actuelles, où l'indication de la prononciation est représentée entre crochets. L'API a été initialement développé sous la direction de Paul Passy, dans le cadre de l'Association phonétique internationale. Depuis sa première version, l'API a subi cinq révisions: en 1900, 1932, 1989, 1993 et 2005. Selon Malberg :
« L’invention de différents systèmes de transcription phonétique- et surtout la création de l’alphabet phonétique international, utilisé par l’Association phonétique internationale (fondée en 1886 par le phonéticien français Paul Passy) a fait beaucoup progresser l’enseignement phonétique des langues étrangères. La transcription phonétique permet à l’élève de se débarrasser de l’orthographe et de se concentrer sur la réalité phonétique »
Le français contient 36 signes : 17 consonnes, 12 voyelles orales, 04 voyelles nasales et 03 semi-consonnes (semi-voyelles) ou glides.