Le terme de « psychopathologie » est composé de différentes racines grecques et se décompose de la manière suivante : psyché = âme, pathos = maladie, souffrance, logos = mot, parole, discours, doctrine.
Le terme de psychopathologie est d’abord employé en allemand en 1878 par Emminghaus, selon P. Pichot, mais équivaut alors à la psychiatrie clinique.
Pour Pedinielli (2009), la psychopathologie fait partie de la psychologie clinique qu’il définit comme « la sous-discipine de la psychologie qui a pour objet l’étude, l’évaluation, le diagnostic, l’aide et le traitement de la souffrance psychique, quelle que soit son origine ».
Elle fait appel à l’ensemble des cadres de référence et des disciplines (psychiatrie, psychologie, psychanalyse, sociologie, anthropologie, linguistique, psychopharmacologie, neurobiologie…) susceptibles d’apporter des éléments de connaissance sur la maladie mentale et les dysfonctionnements psychiques sous tous leurs aspects.
Ce n’est que plus tard que la psychopathologie naît en tant que méthode et discipline propres. En France, au début du xxe siècle, Théodule Ribot crée avec la psychologie scientifique « la méthode pathologique », qui permet en étudiant le fait pathologique de comprendre la psychologie normale. Il s’agit alors d’une psychologie pathologique, branche de la psychologie scientifique, opposée à la psychologie expérimentale ou à la psychologie génétique.
D’après Agnès Bonnet et Lydia Fernandez 2017
QUESTIONS :
- Comment peut-on définir la psychopathologie ?
- Quel est le lien entre la psychopathologie et la psychologie clinque ?
- Quelle est la différence entre la psychopathologie et la psychiatrie ?
- Traduisez les mots suivants : évaluation, diagnostic, linguistique, neurobiologie, génétique, dysfonctionnements.