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A

actant

L'actant dans l'analyse stemmatique est tout élément qui participe à l'action, au procès, que ce soit en diathèse active (voix active) ou passive.

Le sujet est actant, les compléments sont aussi des actants.

Dans l'exemple (1) suivant : Ahmed prépare ses cours à distance. 

Ahmed est un actant

"Ses cours" est aussi un actant.

 

Dans l'exemple (2) : Le cours a été téléchargé par l'étudiant avec succès.

 Nous avons alors deux actants : cours et étudiant

 

 


S

stemma

Un stemma est, en linguistique, un arbre représentant la structure de la phrase selon Lucien Tesnière. Dans cet arbre, le verbe a un rôle capital, il n'est le complément de rien. À part le verbe, chaque élément est le complément d'un autre élément. Chaque élément est ainsi dépendant d'un autre.


V

Valence

La valence est un trait syntaxique concernant principalement les verbes mais aussi quelques noms et adjectifs. On nomme valence d'un tel terme le nombre d'actants qu'il peut recevoir ou qu'il doit recevoir pour être saturé, c'est-à-dire fournir un syntagme grammaticalement correct.

La théorie de la valence a surtout été développée par le linguiste français Lucien Tesnière qui a popularisé la métaphore de la valence chimique, empruntée à Charles Peirce1,2. Lucien Tesniere compare le verbe à "une sorte d'atome crochu susceptible d'exercer son attraction sur un nombre plus ou moins élevé d'actants, selon qu'il comporte un nombre plus ou moins élevé de crochets pour les maintenir dans sa dépendance."3 Dans sa terminologie valencielle, le sujet est dénommé prime actant, le complément d'objet direct second actant et le complément d'objet indirect tiers actant. Tesnière reprend ici le schéma de la phrase canonique.

 


Valence verbale

Par exemple, le verbe dormir est monovalent, il a une valence 1. En effet, dans « Je dors », le verbe dormir n'est syntaxiquement rattaché qu'au sujet je.

En revanche, le verbe manger est bivalent (valence 2). En effet, on mange quelque chose : ce verbe a un sujet et un complément.

Quant au verbe donner, il est trivalent. En effet, on donne quelque chose à quelqu'un : ce verbe est rattaché syntaxiquement à un sujet, un complément d'objet direct et un complément d'objet indirect.

Quelques verbes sont quadrivalents en français :

  • le verbe traduire : « on traduit des paroles d'une langue vers une autre ». Le verbe est rattaché à un sujet, un COD et deux COI.
  • le verbe acheter : « Il lui a acheté sa maison 50 000 euros. »

Enfin sont les verbes sans actant, dont la valence est nulle (ou à valence zéro) comme les verbes impersonnels il pleut, il vente, etc. Ces verbes sont dits avalents.