3. CRISE DE LA LINGUISTIQUE STRUCTURALE
3.2. Le signe linguistique
Les théories linguistiques définissent toutes un objet réduit par rapport à l’usage qui est fait d’une langue. Elles rejettent hors du champ les aspects para-verbaux (liés à la voix) et non verbaux (présence physique et gestuelle) qui accompagnent la parole, la variation des usages en fonction des facteurs individuels socio-situationnels. La linguistique moderne va prendre en charge ces facteurs externes car l’analyse et la description des situations linguistiques diverses ont montré qu’un grand nombre de ces facteurs externes pouvaient intervenir dans la communication dans une langue donnée. On peut retenir les facteurs géographiques (régionaux, typographiques), des facteurs sociaux (appartenance à un groupe social, professionnel, religieux, à une classe d’âge, sexe…