La demande et le besoin d’apprendre le français à des fins professionnelles se faisaient déjà sentir depuis un certain temps, mais ils se sont de plus en plus accentués en ce début du troisième millénaire et ce pour plusieurs raisons. D’une part, la diversification des domaines professionnels. D’autre part, pour des causes politiques et économiques : le besoin de main-d’œuvre très qualifiée ou peu qualifiée ayant des compétences communicationnelles (échanges avec le supérieur et les collègues, esprit d’équipe, …) pour un bon rendement et un travail efficace. C’est ainsi que les pouvoirs politiques français considèrent la maîtrise de la langue comme une compétence professionnelle et tiennent à l’apprentissage de celle-ci à des fins professionnelles comme un droit permettant l’insertion au travail.
Certaines institutions proposent des diplômes de FLP depuis 2006 comme ceux proposés par la CCIP (Chambre du Commerce et d’Industrie de Paris) : le CFP1 et CFP2 (Certificat de Français Professionnel) ; le DFM (Diplôme du Français Médical) ; le DFA 1 et 2 (Diplôme du Français des Affaires), ainsi que beaucoup d’autres certificats délivrés pour de nombreuses autres professions (secrétariat : CFS, tourisme et hôtellerie : CFTH, droit : CFJ, etc.).