Techniques rédactionnelles

Site: Plateforme pédagogique de l'Université Sétif2
Cours: TTU-KHERRA
Livre: Techniques rédactionnelles
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Date: Sunday 22 December 2024, 14:07

Description

Les techniques méthodologiques de rédactions des écrits académiques aux services des travaux de recherche universitaire

Nous développons dans cette section, les tecniques rédactionnels des écrits indispensables à maitriser pour préparer toute rédaction de recherche universitaire/scientifique., à savoir : le résumé, la fiche de lecture et la fiche de synthèse

1. Qu’est ce qu’un résumé ?

Un résumé est un texte qui décrit de façon synthétique la forme et le contenu d’un discours ou d’un événement. Le discours ou l’événement qui est l’objet du résumé peut être de tout type. Il peut s’agir d’un discours oral ou d’un discours écrit, c'est-à-dire d’un texte, et ce discours oral ou écrit peut être d’ordre littéraire, rhétorique ou didactique. De même, on peut résumer un événement d’ordre économique, politique, artistique, etc. Ainsi, on peut faire le résumé d’un article de revue, d’un livre, d’un cours, d’une conférence, d’un film, d’une pièce de théâtre, d’un événement culturel, d’un fait divers, etc. 

Dans notre cours, nous nous attarderons principalement sur le résumé d’un texte de recherche (de type didactique, sciences du langage, etc.) C’est-à-dire un texte visant à transmettre une connaissance. 

Pourquoi faire un résumé

Pour Permettre au lecteur de prendre connaissance du contenu essentiel d’un document écrit avec rapidité et précision. 

Donc, résumer les points forts d’une recherche ou d’un projet à Caractère informatif. 

Quelles sont les fonctions du résumé de recherche

Le résumé simple a pour but de décrire brièvement l’essentiel de la manière la plus simple possible. Un bon résumé devrait ainsi permettre à une personne qui n’a pas lu le texte qui est l’objet du résumé de se faire une idée claire et précise de son contenu, à tel point qu’il pourra à la limite se passer de lire ce texte. 

C’est en se basant sur ce résumé qu’il pourra par exemple décider de lire attentivement ce texte, ou encore décider de ne pas le lire s’il se révèle non pertinent. Le résumé se doit donc d’être fidèle au texte qu’il résume. 

Pour dire tout l’essentiel et rien que l’essentiel d’un texte de référence, un résumé se doit d’énoncer d’une part de façon claire, directe et succincte le sujet ou l’idée principale du texte. Il se doit aussi d’énoncer de façon ordonnée les principales idées qui tournent autour de ce sujet ou qui appuient cette idée principale. En complément, un résumé peut exposer la manière dont sont traitées ces idées. 

Il faut noter qu’un résumé est essentiellement un texte descriptif : il se contente de décrire le contenu d’un certain texte, sans porter de jugement, sans soutenir quelque position que ce soit à son égard. 

A quelles questions répond un résumé

Le résumé doit répondre à quatre questions 

• Pourquoi le travail a-t-il été fait ? ce qui renvoie à l’Objectif 

• Comment a-t-il été fait ? ce qui renvoie à la Méthode 

• Quels sont les résultats trouvés ? ce qui renvoie aux Résultats 

• Quelles conclusions sont apportées ? ce qui renvoie à Conclusion/Discussion 

Comment procéder pour répondre à ces questions

Rappelons d’abord l’objectif : il s’agit de rédiger un texte qui dit brièvement et directement tout l’essentiel d’un texte de référence. Un tel texte est relativement facile à rédiger si l’on a devant soi une synthèse schématique du texte en cause — ce que nous appelons son ossature logique. 

En effet, si après avoir lu et analysé un texte on a pu formuler précisément son idée directrice ainsi que les trois ou quatre principales idées qu’il contient, il ne reste, pour rédiger le résumé, qu’à convertir ce schéma en un texte suivi. Ce n’est donc plus qu’une affaire de littérature et d’esthétique. 

Donc la forme et régles de rédaction du résumé est la suivante

Nombre de mots : 250 à 600 mots Environ 10 à 12 phrases. Pas plus de 20% du texte intégral. 

• Quatre parties : Objectif, Méthodes, Résultats et Conclusion 

Utiliser le temps passé, sauf pour l’introduction et la conclusion 

• Ne pas faire appel aux références, exemples, tableaux, graphiques… 

• Ne pas utiliser d’abréviations.

Contenu : Maintenant pour répondre à chaque question, cela se fait par une à deux phases pour chaque partie. L’ordre du travail devrait être le suivant : 

1. Lecture et analyse du texte à résumer : 

On devrait d’abord faire une première lecture du texte sans rien écrire sur le texte lui-même, sans rien souligner ni surligner. L’objectif de cette première lecture est simplement de se faire une idée générale du texte, de savoir en gros de quoi il est question. 

On peut ensuite faire une seconde lecture du texte, plus méticuleuse, en tentant cette fois d’identifier les idées importantes et, ce faisant, en prenant quelques notes. Idéalement, il serait préférable de prendre ces notes sur une feuille à part et non pas en soulignant ou en surlignant le texte lui-même. On devrait aussi essayer de mettre en évidence le rôle joué par chacune de ces idées : ici, l’auteur fait une induction; ici, une analogie, là, il donne une définition ou un exemple, fait une démonstration, soulève une objection, réfute une thèse, etc. 

Donc À cette première étape du résumé, il s’agit d’indiquer l’idée directrice de l’introduction du document, le contexte et le but de la recherche. Mentionner éventuellement la question de recherche ou l’hypothèse ainsi que l’orientation du cadre de référence. (question de départ= objectif ) 

Exemples : 

- Idée directrice plus contexte : Bien que la profession d’infirmière soit réglementée, il existe des glissements de tâches de l’infirmière vers l’aide-soignante, dans les services hospitaliers. Si les différents décrets sont bien portés à la connaissance des étudiants, leur pratique professionnelle ne semble pas refléter l’intégration du contenu de ces textes. 

- but (question de recherche) : Dans le contexte actuel d’amélioration de la qualité et de gestion des risques, cette étude propose d’explorer le lien entre la formation initiale et le positionnement des nouveaux diplômés concernant le dépassement de fonction. 

Formuler le contenu : l s’agit maintenant de mettre tous les morceaux ensemble de façon à reconstituer l’essentiel du texte analysé. Pour ce faire, il importe d’abord d’identifier puis de formuler le plus simplement et le plus directement possible l’idée directrice ou le sujet central du texte. Pour cela, il est conseillé de parcourir l’ensemble des idées importantes identifiées précédemment en tentant de trouver celle autour de laquelle toutes les autres sont ordonnées, celle qui est la raison d’être de tout ce texte. 

Il faut ensuite relier de façon systématique à cette idée directrice ou à ce sujet central toutes les idées importantes identifiées dans le texte en tant que moyen au service d’une seule fin : celle de rendre acceptable, d’illustrer ou d’expliquer l’idée directrice ou le sujet du texte. 

Donc à ce stade on présente les détails, à savoir 

– La méthode utilisée (employer le temps passé) 

– Type d’enquête exploratoire : qualitatif ou quantitatif 

– Outil(s) utilisé(s) et description du public d’investigation. 

– Les résultats ; quelques phrases qui exposent les résultats (ne pas mentionner d’idées qui ne sont pas dans le travail ni de résultats d’autres recherches). 

– La conclusion et la perspective (employer le présent pour cette dernière phrase). 

Rédaction du résumé : il vient ainsi le moment de tout rendre cohérent en rédaction 

La première phrase du résumé devrait énoncer l’idée directrice du texte en cause; elle peut reprendre intégralement ou presque la formulation présente dans la synthèse. Il s’agit maintenant, tout simplement, de faire parler cette synthèse, en formulant un texte suivi où tout est explicite. 

Il importe dans un résumé de dire les choses de façon personnelle, sans reprendre les formulations de l’auteur. En effet, le résumé ne doit contenir que très peu d’extraits du texte de référence et, si cela se trouve, il ne doit s’agir que d’extraits très brefs (moins d’une ligne; 

ou mieux, seulement deux ou trois mots typiques tirés du texte). Ainsi, pour l’essentiel, le résumé est un texte personnel, qui doit décrire un ouvrage ou un exposé dans les mots propres de celui qui fait le résumé

Enfin, rappelons que le résumé doit être bref. Cela dit, il est impossible de déterminer in abstracto la longueur que doit avoir un résumé. Cela dépend des cas, des besoins que l’on a, des exigences de celui ou celle qui demande un résumé

par exemple, pour une revue savante, on peut demander un résumé de 200 mots; pour une thèse de doctorat, on demande dans certaines institutions un résumé de 200 mots et un autre de 600. Cela dit, on s’entend généralement sur le principe qu’un résumé « ne doit jamais excéder 20% de la longueur du texte de référence » (Robert Tremblay, Savoir-faire, 1994, p.99).

Évidemment, plus le résumé est court, moins il peut être détaillé; il ne peut reprendre que les grandes lignes de l’ossature logique sur laquelle il s’appuie. 

Révision et peaufinage 

Il convient ensuite de vérifier si le résumé reprend bel et bien l’essentiel, tout l’essentiel et rien que l’essentiel du texte en cause. Pour cela, il faudrait en principe relire le texte ou la synthèse qui est résumé et le comparer au résumé qui en a été fait. 

Il reste ensuite à peaufiner le résumé, en se rappelant qu’un résumé doit être un texte complet et parfaitement explicite, un texte qui forme un tout, qui se suffit à lui-même même s il s’agit 

d’un texte dépendant, un texte qui n’existe qu’en fonction d’un autre discours. Pour cela, le résumé doit comporter une certaine fluidité : 

– il comporte une entrée en matière qui joue en quelque sorte le rôle d’une introduction, très brève mais par conséquent souvent difficile à bien faire); 

– il contient aussi une sorte de développement, où l’on énonce brièvement les idées importantes du texte en cause et le cheminement de l’auteur ;

– il contient enfin une sorte de conclusion, qui, comme son nom l’indique, vient clore le texte de façon relativement élégante. 

Il importe en effet que le résumé, à l’instar de tout autre texte, ne se termine pas de façon trop abrupte. Or, cela n’est pas toujours facile. Cela donne souvent un heureux effet de clôture. 

Cette étape de peaufinage donne l’occasion d’appliquer la maxime de Boileau : écrire et réécrire jusqu’à temps d’avoir un texte fluide qui dit directement et avec élégance tout l’essentiel d’un texte de référence. Ce faisant, on développe inévitablement de réelles habiletés en rédaction !

Quelques règles à retenir 

1 Le résumé, à la différence du résumé analytique, n’a pas à suivre le plan de surface (ou l’ordre littéraire) de l’ouvrage résumé, pages après pages, ou chapitres après chapitres. Le résumé ne fait qu’exprimer l’essentiel du texte, en énonçant son idée directrice ainsi que les principales idées développées pour soutenir ou illustrer l’idée directrice. Éventuellement, le résumé énonce également le procédé utilisé par l’auteur ; 

2. le résumé ne doit pas ou presque pas citer d’extraits du texte. Quand il le fait, il doit s’agir de très courts extraits ; 

3. le résumé est un texte purement descriptif. À ce titre, et à la différence du résumé critique et du résumé analytique et critique, il ne comporte aucune évaluation ou interprétation de l’ouvrage résumé et des idées qu’il contient. Il se contente de dire l’essentiel du texte résumé

4. le résumé doit dire les choses simplement et directement. Il faut donc éviter les formulations pompeuses, inutilement savantes ou énigmatiques. Tout doit être compréhensible, direct, précis. 

2. Conseils pour rédiger une fiche de lectured’ouvrage théorique en didactique, littérature et  linguistique.

L’objectif d’une fiche de lecture bibliographique est de renseigner, à l’oral ou à l’écrit, sur le contenu présenté par les auteurs, en permettant la critique et en dégageant éventuellement une synthèse « à retenir ». Lorsqu’on rédige une fiche de lecture ou qu’on expose un article ou un livre, le plan doit apparaître clairement ainsi que les citations qui doivent être précisément référencées. 

Trois parties peuvent organiser la fiche de lecture

1) le statut de l’article ou de l’ouvrage (par qui, pour qui, pour quoi, dans quel contexte, etc.) ; 

2) son résumé total ou partiel ; 

3) sa critique (intérêt, limites, questions, perspectives, etc.) 

Première partie : statut de l’article, du chapitre ou de l’ouvrage 

1. L’auteur et le lecteur visé, le contexte de la publication 

Dans les revues, plusieurs publics s’expriment ou sont visés : les enseignants, l’institution scolaire, les formateurs, les chercheurs, des équipes mixtes. Indiquez qui sont les auteurs, et le(s) contexte(s) social, politique ou scientifique dans le(s)quel(s) s’inscrit la publication : bouleversement socio-économique, réforme institutionnelle ou curriculaire, publication « bruyante » d’un rapport, manifestation scientifique, actualité scientifique. 

2. Le statut du texte 

Certains écrits n’affichent aucune prétention théorique, même si une véritable réflexion est proposée. Le texte peut proposer une expérience d’enseignement, une réflexion sur l’enseignement. 

D’autres écrits rendent compte de résultats de recherche étayés théoriquement et méthodologiquement: les analyses peuvent porter sur des diagnostics ou sur des expérimentations – notamment des « ingénieries » ou sur des hypothèses théoriques. 

D’autres publications constituent plutôt des réflexions ou discussions de choix scientifiques, ou des synthèses sur différentes recherches portant sur un objet précis, les références sont alors nombreuses. 

Donc dans la fiche de lecture, précisez le statut du texte et, dans le cas d’une recherche, indiquez précisément le thème abordé, la problématique posée, les références théoriques citées / utilisées, la méthodologie mise en oeuvre globalement (revue de littérature, questionnaires, entretiens, observations, expérimentations, etc.) les résultats obtenus, etc. 

Développement sur le sujet, la problématique et la méthodologie 

Indiquez les sujets abordés qui peuvent l’être de manière plus ou moins imbriquée comme : 

- Points de vue épistémologique, historique, etc. 

- les programmes, instructions, commentaires, documents d’accompagnements ; 

- les élèves (diagnostic concernant un contenu fixé, diagnostic en relation avec un enseignement ou un programme, diagnostique en référence à une théorie de l’apprentissage, évaluation de performances sur un sujet donné, etc.) ; 

- l’enseignement (avec motivation éventuelle par rapport à une théorie, aux mathématiques, au programme ; expérimentation ou non, etc.) ; 

- la recherche en éducation ou plus précisément en didactique. 

Indiquez le type de question posée par les auteurs et précisez celles auxquelles ils cherchent à répondre : 

- décrire une situation ou un phénomène ou une innovation (des difficultés d’apprentissage, des inégalités de performances, une séance pédagogique avec TNI, etc.) ; 

- comprendre un phénomène ou un processus ; 

- montrer la généralité d’une situation ou d’un phénomène ; 

- établir une théorie ou une méthodologie d’étude. 

Indiquez les méthodes mises en oeuvre et précisez les échelles concernant : 

- l’étendue du sujet abordé (une notion, une règle, un thème, un domaine, etc.) ; 

- la composition du corpus (enregistrements audio ou vidéo, entretiens, productions d’élèves, ouvrages, etc.) ; 

- la durée sur laquelle porte le corpus (une séance, une année, une décennie, etc.) ; 

Deuxième partie : Le résumé de tout ou partie du texte. C’est toujours un exercice difficile, quelle que soit la taille du résumé

- Dans une présentation, indiquer ce qui est résumé et les choix effectués pour résumer. 

- Distinguez le résumé du texte de vos commentaires. 

Pour un article scientifique, indiquez le sujet, la problématique de l’auteur, ses références théoriques, les méthodes utilisées, les données empiriques sur lesquelles repose sa recherche, les résultats obtenus avec leur portée et leur limite. 

Troisième partie : Critiques, questions, synthèse et perspectives 

1. Lisibilité, autonomie de lecture, actualité 

Le texte est-il facile à lire ? Sa lecture est-elle autonome (ou bien les références sont-elles nombreuses, explicites ou non, rappelées ou non) ? La bibliographie est-elle récente, thématique, etc. ? Les annexes sont-elles suffisantes ? Le texte illustre-t-il un propos plus général (références théoriques, courant de pensée, etc.) ou au contraire des références sont-elle nécessaire pour comprendre le texte ? Le texte est-il d’actualité ? 

2. Fiabilité (degré de confiance) 

La cohérence entre l’ambition et la réalisation de l’écrit doit être examinée à la lumière de la précision des descriptions dans un récit d’expérience, la solidité des arguments dans une réflexion, la rigueur de la méthodologie d’une recherche, la richesse de la bibliographie d’une synthèse, etc. Dans tous les textes, on peut signaler si les auteurs apportent eux-mêmes des limites, des nuances, des questions (peut-être nouvelles), des critiques ou suggèrent des perspectives. 

3. Positionnement par rapport au contexte 

Cette partie est très difficile à rédiger car elle nécessite une certaine culture du sujet des des recherches qui portent sur le sujet. Les auteurs tiennent-ils compte du contexte ? si oui comment ? sinon pourquoi (et les auteurs l’indiquent-ils) ? Quelle prise en compte des autres auteurs qui travaillent sur la même question ou sur une question proche ? Comment se situe la publication de l’auteur par rapport aux différents courants de recherche ? 

4. Critiques, questions, intérêt 

Compte tenu de tout ce qui précède, formuler des critiques (positives ou non) et des questions (résolues, qui restent posées, nouvelles que le texte permet de poser). 

Terminer en précisant ce qui peut être retenu du texte et son intérêt en précisant bien pour qui (chercheur, enseignant, etc.) pour quoi faire (compléter des résultats, contredire des positions, enrichir les ressources d’un enseignant ou d’un formateur, etc.) 

3. comment rédiger une fiche de synthèse

Qu’est ce qu’une fiche de synthèse

« Synthétiser » est reprendre des articles, en les reformulant autrement (avec vos propres mots). C’est un condensé où l’on suit l’analyse et les arguments de l’auteur : qu’a-t-il voulu démontrer ? Quel est son cheminement ? Sur quels exemples clés appuie-t-il son analyse ? tout en Reprenant quelques « belles citations ». 

De quoi se compose une fiche de synthèse

Rédiger une fiche de synthèse consiste à suive un cheminement bien précis : 

1°) Une production structurée (la forme): pour que votre synthèse soit complète et organisée. Elle doit comporter : 

- une introduction (présentation du sujet, décrite les articles, problématique et plan) ; 

- un développement structuré avec des grandes parties et des sous parties(Chaque partie doit être une étape de votre raisonnement. Il peut être composé de deux voire trois parties. Le nombre de celles-ci se détermine en fonction des axes nécessaires à l'exposition de votre réponse. Chaque partie s'appuie sur une thèse, une idée, qui constitue un axe de votre réponse) 

- la mention des sources, des citations, des documents (images) ; 

- une conclusion elle reprend les étapes de votre raisonnement : en une ou deux phrases, elle synthétise les étapes de votre raisonnement. Elle répond très clairement à la problématique. Avec ; L'ÉLARGISSEMENT est une ouverture. Cette ouverture permet d'élargir le sujet traité à une autre question, à une autre thématique, à une autre échelle spatiale. Cette ouverture peut être sous forme de question) 

- une bibliographie

Pour que votre texte soit clair et structuré : il suivra le plan des articles lus et tachera d'apporter des éléments de réponse a la problématique. Il suivra une logique (démonstration), il y aura des liens entre les informations données et les articles choisis : connecteurs logiques, phrases de liaison, mention de la source (nom du journal et du journaliste, date...). 

2°) La problématique, fil directeur de votre synthèse

Toute votre synthèse doit être organisée autour de votre problématique

Le rôle de votre synthèse est donc de répondre progressivement à cette question initiale que vous avez choisi en lien avec votre sujet. 

• Le plan de votre synthèse répond à la problématique

→ Pour répondre à la problématique, votre synthèse suit une logique, un raisonnement... Celui-ci est visible dans votre plan. 

→ Chaque partie et sous-partie de votre plan est ainsi a sa place et remplit sa fonction : elle apporte des informations utiles sur l'organisation, ses actualités ainsi que des pistes, des éléments de réponse à la problématique

→ Pour plus de clarté, vous pouvez aussi rédiger des phrases de transition entre les grandes parties, montrer les relations entre les différents articles et documents choisis. 

3°)Vos articles scientifiques « au service » de la synthèse

• Les articles sont ≪ le matériau ≫ de votre synthèse. Ils permettent d'orienter la réflexion et d'apporter les informations utiles pour la rédaction. 

→ Votre synthèse ne doit pas comporter votre opinion personnelle mais doit s'appuyer sur les articles lus et les informations retenues. 

→ Elle résume les idées essentielles de vos articles et les présente de manière structurée, organisée (problématique / plan). 

→ Elle est courte (1 à 2 pages maximum ) et ≪ va à l'essentiel ≫ : Elle se concentre uniquement sur les informations principales des articles et documents et les données utiles pour répondre à la problématique. Elle ne garde que les exemples les plus marquants des articles, quelques citations incontournables. Elle ne mentionnera pas les détails, les anecdotes, les informations secondaires. 

→ par la fiche de synthèse vous devez ≪ dialoguer ≫ les articles entre eux, autrement dit montrera les points communs mais aussi les différences entre les articles et les informations données. 

4°) Une rédaction dynamique et personnelle : 

• Le premier piège à éviter est le ≪ copié-collé ≫ qui ne s'apparente rien à un travail de synthese. 

→ Vous êtes parfois tentés d'utiliser cette technique comme première étape de sélection des informations. Mais attention ! Cela ne peut être qu'une étape intermédiaire : il vous faut ensuite réussir a ≪ prendre de la distance ≫ face aux sources, à avoir du recul face aux informations recueillies et à retravailler entièrement la rédaction. 

→ On attend de vous un effort de rédaction personnelle (style personnel, représentatif d'un niveau d’un étudiant et l'usage d'une langue correcte. 

Evitez les phrases longues, complexes et Préférez les phrases courtes, simples, l'usage du présent. Cela évite les grosses fautes de grammaire et dynamise la rédaction. Vérifiez également l'orthographe. 

• Le deuxième piège a éviter est la ≪ paraphrase ≫ : Vous ne devez absolument pas ≪ recopier ≫ les articles mais vous devez résumer les idées Importantes de tous vos documents en en reformulant les informations essentielles et en les ≪ traduisant ≫ avec vos mots. 

Votre revue de presse doit donc permettre d'accéder à l'essentiel en quelques lignes et d'avoir envie d'en savoir plus, de lire les articles originaux. 

Méthode à suivre avant de rédiger la fiche de synthèse

Avant de rédiger votre dissertation, vous devez passer par quelques étapes qui vous permettent de dégager le contenu de votre texte. Ainsi il faut

1. Lire la question de synthèse avant de commencer à répondre aux questions : ceci vous permet d'éviter le hors sujet tant pour les questions (qui vous orientent pour la synthèse) que pour la synthèse. Egalement définir les mots clé du sujet. 

2. Répondre aux questions et parallèlement :c'est-à-dire définir au brouillon les termes, notions et concepts qui sont soulevés par le dossier (et la synthèse). Dès que vous les évoquez (questions et/ou synthèse). Identifier les thèmes soulevés par les  questions ou les documents. (ex. difficultéz de compréhension en FLE, le plurilinguisme en Algérie etc.). 

3. Rapporter chaque document au sujet de la synthèse : cela peut se faire sous forme de tableau 

Idées / arguments similaires / avec exemples dans chaque article 

Idées / arguments opposés avec exemples 

soulevés 

Idées / arguments supplémentaires idées que comportent un article et pas l autre 

Idées / arguments / exemples 

issus de vos connaissances personnelles 

idée 1 

Document 1 

Document 2 

Document 3 

Idée 2 

Document 1 

Document 2 

Document 3 

Idée 3 

Document 1 

Document 2 

Document 3 

1. Techniques rédactionnelles

Les techniques méthodologiques de rédactions des écrits académiques aux services des travaux de recherche universitaire

Nous développons dans cette section, les tecniques rédactionnels des écrits indispensables à maitriser pour préparer toute rédaction de recherche universitaire/scientifique., à savoir : le résumé, la fiche de lecture et la fiche de synthèse

1. Qu’est ce qu’un résumé ?

Un résumé est un texte qui décrit de façon synthétique la forme et le contenu d’un discours ou 

d’un événement. Le discours ou l’événement qui est l’objet du résumé peut être de tout type. Il peut s’agir d’un discours oral ou d’un discours écrit, c'est-à-dire d’un texte, et ce discours oral ou écrit peut être d’ordre littéraire, rhétorique ou didactique. De même, on peut résumer un événement d’ordre économique, politique, artistique, etc. Ainsi, on peut faire le résumé d’un article de revue, d’un livre, d’un cours, d’une conférence, d’un film, d’une pièce de théâtre, d’un événement culturel, d’un fait divers, etc. 

Dans notre cours, nous nous attarderons principalement sur le résumé d’un texte de recherche (de type didactique, sciences du langage, etc.) C’est-à-dire un texte visant à transmettre une connaissance. 

Pourquoi faire un résumé

Pour Permettre au lecteur de prendre connaissance du contenu essentiel d’un document écrit avec rapidité et précision. 

Donc, résumer les points forts d’une recherche ou d’un projet à Caractère informatif. 

Quelles sont les fonctions du résumé de recherche ? 

Le résumé simple a pour but de décrire brièvement l’essentiel de la manière la plus simple possible. Un bon résumé devrait ainsi permettre à une personne qui n’a pas lu le texte qui est l’objet du résumé de se faire une idée claire et précise de son contenu, à tel point qu’il pourra à la limite se passer de lire ce texte. 

C’est en se basant sur ce résumé qu’il pourra par exemple décider de lire attentivement ce texte, ou encore décider de ne pas le lire s’il se révèle non pertinent. Le résumé se doit donc d’être fidèle au texte qu’il résume. 

Pour dire tout l’essentiel et rien que l’essentiel d’un texte de référence, un résumé se doit d’énoncer d’une part de façon claire, directe et succincte le sujet ou l’idée principale du texte. Il se doit aussi d’énoncer de façon ordonnée les principales idées qui tournent autour de ce sujet ou qui appuient cette idée principale. En complément, un résumé peut exposer la manière dont sont traitées ces idées. COURS MRU 3ème année Licence Université Sétif 2 

Il faut noter qu’un résumé est essentiellement un texte descriptif : il se contente de décrire le contenu d’un certain texte, sans porter de jugement, sans soutenir quelque position que ce soit à son égard. 

A quelles questions répond un résumé

Le résumé doit répondre à quatre questions 

• Pourquoi le travail a-t-il été fait ? ce qui renvoie à l’Objectif 

• Comment a-t-il été fait ? ce qui renvoie à la Méthode 

• Quels sont les résultats trouvés ? ce qui renvoie aux Résultats 

• Quelles conclusions sont apportées ? ce qui renvoie à Conclusion/Discussion 

Comment procéder pour répondre à ces questions ? 

Rappelons d’abord l’objectif : il s’agit de rédiger un texte qui dit brièvement et directement tout l’essentiel d’un texte de référence. Un tel texte est relativement facile à rédiger si l’on a devant soi une synthèse schématique du texte en cause — ce que nous appelons son ossature logique. 

En effet, si après avoir lu et analysé un texte on a pu formuler précisément son idée directrice ainsi que les trois ou quatre principales idées qu’il contient, il ne reste, pour rédiger le résumé, qu’à convertir ce schéma en un texte suivi. Ce n’est donc plus qu’une affaire de littérature et d’esthétique. 

Donc la forme et régles de rédaction du résumé est la suivante : 

Nombre de mots : 250 à 600 mots Environ 10 à 12 phrases. Pas plus de 20% du texte intégral. 

• Quatre parties : Objectif, Méthodes, Résultats et Conclusion 

Utiliser le temps passé, sauf pour l’introduction et la conclusion 

• Ne pas faire appel aux références, exemples, tableaux, graphiques… 

• Ne pas utiliser d’abréviations COURS MRU 3ème année Licence Université Sétif 2 

Contenu : Maintenant pour répondre à chaque question, cela se fait par une à deux phases pour chaque partie. L’ordre du travail devrait être le suivant : 

1. Lecture et analyse du texte à résumer : 

On devrait d’abord faire une première lecture du texte sans rien écrire sur le texte lui-même, sans rien souligner ni surligner. L’objectif de cette première lecture est simplement de se faire une idée générale du texte, de savoir en gros de quoi il est question. 

On peut ensuite faire une seconde lecture du texte, plus méticuleuse, en tentant cette fois d’identifier les idées importantes et, ce faisant, en prenant quelques notes. Idéalement, il serait préférable de prendre ces notes sur une feuille à part et non pas en soulignant ou en surlignant le texte lui-même. On devrait aussi essayer de mettre en évidence le rôle joué par chacune de ces idées : ici, l’auteur fait une induction; ici, une analogie, là, il donne une définition ou un exemple, fait une démonstration, soulève une objection, réfute une thèse, etc. 

Donc À cette première étape du résumé, il s’agit d’indiquer l’idée directrice de l’introduction du document, le contexte et le but de la recherche. Mentionner éventuellement la question de recherche ou l’hypothèse ainsi que l’orientation du cadre de référence. (question de départ= objectif ) 

Exemples : 

- Idée directrice plus contexte : Bien que la profession d’infirmière soit réglementée, il existe des glissements de tâches de l’infirmière vers l’aide-soignante, dans les services hospitaliers. Si les différents décrets sont bien portés à la connaissance des étudiants, leur pratique professionnelle ne semble pas refléter l’intégration du contenu de ces textes. 

- but (question de recherche) : Dans le contexte actuel d’amélioration de la qualité et de gestion des risques, cette étude propose d’explorer le lien entre la formation initiale et le positionnement des nouveaux diplômés concernant le dépassement de fonction. 

Synthèse

Il s’agit maintenant de mettre tous les morceaux ensemble de façon à reconstituer l’essentiel du texte analysé. Pour ce faire, il importe d’abord d’identifier puis de formuler le plus simplement et le plus directement possible l’idée directrice ou le sujet central du texte. Pour cela, il est conseillé de parcourir l’ensemble des idées importantes identifiées précédemment 

en tentant de trouver celle autour de laquelle toutes les autres sont ordonnées, celle qui est la raison d’être de tout ce texte. 

Il faut ensuite relier de façon systématique à cette idée directrice ou à ce sujet central toutes les idées importantes identifiées dans le texte en tant que moyen au service d’une seule fin : celle de rendre acceptable, d’illustrer ou d’expliquer l’idée directrice ou le sujet du texte. 

Donc à ce stade on présente les détails, à savoir : 

– La méthode utilisée (employer le temps passé) 

– Type d’enquête exploratoire : qualitatif ou quantitatif 

– Outil(s) utilisé(s) et description du public d’investigation. 

– Les résultats ; quelques phrases qui exposent les résultats (ne pas mentionner d’idées qui ne sont pas dans le travail ni de résultats d’autres recherches). 

– La conclusion et la perspective (employer le présent pour cette dernière phrase). 

Rédaction du résumé : il vient ainsi le moment de tout rendre cohérent en rédaction 

La première phrase du résumé devrait énoncer l’idée directrice du texte en cause; elle peut reprendre intégralement ou presque la formulation présente dans la synthèse. Il s’agit maintenant, tout simplement, de faire parler cette synthèse, en formulant un texte suivi où tout est explicite. 

Il importe dans un résumé de dire les choses de façon personnelle, sans reprendre les formulations de l’auteur. En effet, le résumé ne doit contenir que très peu d’extraits du texte de référence et, si cela se trouve, il ne doit s’agir que d’extraits très brefs (moins d’une ligne; 

ou mieux, seulement deux ou trois mots typiques tirés du texte). Ainsi, pour l’essentiel, le résumé est un texte personnel, qui doit décrire un ouvrage ou un exposé dans les mots propres de celui qui fait le résumé

Enfin, rappelons que le résumé doit être bref. Cela dit, il est impossible de déterminer in abstracto la longueur que doit avoir un résumé. Cela dépend des cas, des besoins que l’on a, des exigences de celui ou celle qui demande un résumé

par exemple, pour une revue savante, on peut demander un résumé de 200 mots; pour une thèse de doctorat, on demande dans certaines institutions un résumé de 200 mots et un autre de 600. Cela dit, on s’entend généralement sur le principe qu’un résumé « ne doit jamais COURS MRU 3ème année Licence Université Sétif 2 

excéder 20% de la longueur du texte de référence » (Robert Tremblay, Savoir-faire, 1994, p.99). Évidemment, plus le résumé est court, moins il peut être détaillé; il ne peut reprendre que les grandes lignes de l’ossature logique sur laquelle il s’appuie. 

Révision et peaufinage 

Il convient ensuite de vérifier si le résumé reprend bel et bien l’essentiel, tout l’essentiel et rien que l’essentiel du texte en cause. Pour cela, il faudrait en principe relire le texte ou la synthèse qui est résumé et le comparer au résumé qui en a été fait. 

Il reste ensuite à peaufiner le résumé, en se rappelant qu’un résumé doit être un texte complet et parfaitement explicite, un texte qui forme un tout, qui se suffit à lui-même même s il s’agit 

d’un texte dépendant, un texte qui n’existe qu’en fonction d’un autre discours. Pour cela, le résumé doit comporter une certaine fluidité : 

– il comporte une entrée en matière qui joue en quelque sorte le rôle d’une introduction, très brève mais par conséquent souvent difficile à bien faire); 

– il contient aussi une sorte de développement, où l’on énonce brièvement les idées importantes du texte en cause et le cheminement de l’auteur ; 

– il contient enfin une sorte de conclusion, qui, comme son nom l’indique, vient clore le texte de façon relativement élégante. 

Il importe en effet que le résumé, à l’instar de tout autre texte, ne se termine pas de façon trop abrupte. Or, cela n’est pas toujours facile. Cela donne souvent un heureux effet de clôture. 

Cette étape de peaufinage donne l’occasion d’appliquer la maxime de Boileau : écrire et réécrire jusqu’à temps d’avoir un texte fluide qui dit directement et avec élégance tout l’essentiel d’un texte de référence. Ce faisant, on développe inévitablement de réelles habiletés en rédaction ! 

Quelques règles à retenir 

1 Le résumé, à la différence du résumé analytique, n’a pas à suivre le plan de surface (ou l’ordre littéraire) de l’ouvrage résumé, pages après pages, ou chapitres après chapitres. Le résumé ne fait qu’exprimer l’essentiel du texte, en énonçant son idée directrice ainsi que les principales idées développées pour soutenir ou illustrer l’idée directrice. Éventuellement, le résumé énonce également le procédé utilisé par l’auteur ; 



2. le résumé ne doit pas ou presque pas citer d’extraits du texte. Quand il le fait, il doit s’agir de très courts extraits ; 

3. le résumé est un texte purement descriptif. À ce titre, et à la différence du résumé critique et du résumé analytique et critique, il ne comporte aucune évaluation ou interprétation de l’ouvrage résumé et des idées qu’il contient. Il se contente de dire l’essentiel du texte résumé

4. le résumé doit dire les choses simplement et directement. Il faut donc éviter les formulations pompeuses, inutilement savantes ou énigmatiques. Tout doit être compréhensible, direct, précis. 

Conseils pour rédiger une fiche de lectured’ouvrage théorique en didactique, littérature et  linguistique.

L’objectif d’une fiche de lecture bibliographique est de renseigner, à l’oral ou à l’écrit, sur le contenu présenté par les auteurs, en permettant la critique et en dégageant éventuellement une synthèse « à retenir ». Lorsqu’on rédige une fiche de lecture ou qu’on expose un article ou un livre, le plan doit apparaître clairement ainsi que les citations qui doivent être précisément référencées. 

Trois parties peuvent organiser la fiche de lecture

1) le statut de l’article ou de l’ouvrage (par qui, pour qui, pour quoi, dans quel contexte, etc.) ; 

2) son résumé total ou partiel ; 

3) sa critique (intérêt, limites, questions, perspectives, etc.) 

Première partie : statut de l’article, du chapitre ou de l’ouvrage 

1. L’auteur et le lecteur visé, le contexte de la publication 

Dans les revues, plusieurs publics s’expriment ou sont visés : les enseignants, l’institution scolaire, les formateurs, les chercheurs, des équipes mixtes. Indiquez qui sont les auteurs, et le(s) contexte(s) social, politique ou scientifique dans le(s)quel(s) s’inscrit la publication : bouleversement socio-économique, réforme institutionnelle ou curriculaire, publication « bruyante » d’un rapport, manifestation scientifique, actualité scientifique. 

2. Le statut du texte 

Certains écrits n’affichent aucune prétention théorique, même si une véritable réflexion est proposée. Le texte peut proposer une expérience d’enseignement, une réflexion sur l’enseignement. 

D’autres écrits rendent compte de résultats de recherche étayés théoriquement et méthodologiquement: les analyses peuvent porter sur des diagnostics ou sur des expérimentations – notamment des « ingénieries » ou sur des hypothèses théoriques. COURS MRU 3ème année Licence Université Sétif 2 

D’autres publications constituent plutôt des réflexions ou discussions de choix scientifiques, ou des synthèses sur différentes recherches portant sur un objet précis, les références sont alors nombreuses. 

Donc dans la fiche de lecture, précisez le statut du texte et, dans le cas d’une recherche, indiquez précisément le thème abordé, la problématique posée, les références théoriques citées / utilisées, la méthodologie mise en oeuvre globalement (revue de littérature, questionnaires, entretiens, observations, expérimentations, etc.) les résultats obtenus, etc. 

3. Développement sur le sujet, la problématique et la méthodologie 

Indiquez les sujets abordés qui peuvent l’être de manière plus ou moins imbriquée comme : 

- Points de vue épistémologique, historique, etc. 

- les programmes, instructions, commentaires, documents d’accompagnements ; 

- les élèves (diagnostic concernant un contenu fixé, diagnostic en relation avec un enseignement ou un programme, diagnostique en référence à une théorie de l’apprentissage, évaluation de performances sur un sujet donné, etc.) ; 

- l’enseignement (avec motivation éventuelle par rapport à une théorie, aux mathématiques, au programme ; expérimentation ou non, etc.) ; 

- la recherche en éducation ou plus précisément en didactique. 

Indiquez le type de question posée par les auteurs et précisez celles auxquelles ils cherchent à répondre : 

- décrire une situation ou un phénomène ou une innovation (des difficultés d’apprentissage, des inégalités de performances, une séance pédagogique avec TNI, etc.) ; 

- comprendre un phénomène ou un processus ; 

- montrer la généralité d’une situation ou d’un phénomène ; 

- établir une théorie ou une méthodologie d’étude. 

Indiquez les méthodes mises en oeuvre et précisez les échelles concernant : 

- l’étendue du sujet abordé (une notion, une règle, un thème, un domaine, etc.) ; 

- la composition du corpus (enregistrements audio ou vidéo, entretiens, productions d’élèves, ouvrages, etc.) ; 

- la durée sur laquelle porte le corpus (une séance, une année, une décennie, etc.) ; 

Deuxième partie : Le résumé de tout ou partie du texte. 

C’est toujours un exercice difficile, quelle que soit la taille du résumé

- Dans une présentation, indiquer ce qui est résumé et les choix effectués pour résumer. 

- Distinguez le résumé du texte de vos commentaires. 

Pour un article scientifique, indiquez le sujet, la problématique de l’auteur, ses références théoriques, les méthodes utilisées, les données empiriques sur lesquelles repose sa recherche, les résultats obtenus avec leur portée et leur limite. 

Troisième partie : Critiques, questions, synthèse et perspectives 

1. Lisibilité, autonomie de lecture, actualité 

Le texte est-il facile à lire ? Sa lecture est-elle autonome (ou bien les références sont-elles nombreuses, explicites ou non, rappelées ou non) ? La bibliographie est-elle récente, thématique, etc. ? Les annexes sont-elles suffisantes ? Le texte illustre-t-il un propos plus général (références théoriques, courant de pensée, etc.) ou au contraire des références sont-elle nécessaire pour comprendre le texte ? Le texte est-il d’actualité ? 

2. Fiabilité (degré de confiance) 

La cohérence entre l’ambition et la réalisation de l’écrit doit être examinée à la lumière de la précision des descriptions dans un récit d’expérience, la solidité des arguments dans une réflexion, la rigueur de la méthodologie d’une recherche, la richesse de la bibliographie d’une synthèse, etc. Dans tous les textes, on peut signaler si les auteurs apportent eux-mêmes des limites, des nuances, des questions (peut-être nouvelles), des critiques ou suggèrent des perspectives. 

3. Positionnement par rapport au contexte 

Cette partie est très difficile à rédiger car elle nécessite une certaine culture du sujet des des recherches qui portent sur le sujet. Les auteurs tiennent-ils compte du contexte ? si oui comment ? sinon pourquoi (et les auteurs l’indiquent-ils) ? Quelle prise en compte des autres auteurs qui travaillent sur la même question ou sur une question proche ? Comment se situe la publication de l’auteur par rapport aux différents courants de recherche ? 

4. Critiques, questions, intérêt 

Compte tenu de tout ce qui précède, formuler des critiques (positives ou non) et des questions (résolues, qui restent posées, nouvelles que le texte permet de poser). 

Terminer en précisant ce qui peut être retenu du texte et son intérêt en précisant bien pour qui (chercheur, enseignant, etc.) pour quoi faire (compléter des résultats, contredire des positions, enrichir les ressources d’un enseignant ou d’un formateur, etc.) 

3. comment rédiger une fiche de synthèse

Qu’est ce qu’une fiche de synthèse

« Synthétiser » est reprendre des articles, en les reformulant autrement (avec vos propres mots). C’est un condensé où l’on suit l’analyse et les arguments de l’auteur : qu’a-t-il voulu démontrer ? Quel est son cheminement ? Sur quels exemples clés appuie-t-il son analyse ? tout en Reprenant quelques « belles citations ». 

De quoi se compose une fiche de synthèse

Rédiger une fiche de synthèse consiste à suive un cheminement bien précis : 

1°) Une production structurée (la forme): pour que votre synthèse soit complète et organisée. Elle doit comporter : 

- une introduction (présentation du sujet, décrite les articles, problématique et plan) ; 

- un développement structuré avec des grandes parties et des sous parties(Chaque partie doit être une étape de votre raisonnement. Il peut être composé de deux voire trois parties. Le nombre de celles-ci se détermine en fonction des axes nécessaires à l'exposition de votre réponse. Chaque partie s'appuie sur une thèse, une idée, qui constitue un axe de votre réponse) 

- la mention des sources, des citations, des documents (images) ; 

- une conclusion elle reprend les étapes de votre raisonnement : en une ou deux phrases, elle synthétise les étapes de votre raisonnement. Elle répond très clairement à la problématique. Avec ; L'ÉLARGISSEMENT est une ouverture. Cette ouverture permet d'élargir le sujet traité à une autre question, à une autre thématique, à une autre échelle spatiale. Cette ouverture peut être sous forme de question) 

- une bibliographie

Pour que votre texte soit clair et structuré : il suivra le plan des articles lus et tachera d'apporter des éléments de réponse a la problématique. Il suivra une logique (démonstration), il y aura des liens entre les informations données et les articles choisis : connecteurs logiques, phrases de liaison, mention de la source (nom du journal et du journaliste, date...). 

2°) La problématique, fil directeur de votre synthèse

Toute votre synthèse doit être organisée autour de votre problématique

Le rôle de votre synthèse est donc de répondre progressivement à cette question initiale que vous avez choisi en lien avec votre sujet. 

• Le plan de votre synthèse répond à la problématique

→ Pour répondre à la problématique, votre synthèse suit une logique, un raisonnement... Celui-ci est visible dans votre plan. 

→ Chaque partie et sous-partie de votre plan est ainsi a sa place et remplit sa fonction : elle apporte des informations utiles sur l'organisation, ses actualités ainsi que des pistes, des éléments de réponse à la problématique

→ Pour plus de clarté, vous pouvez aussi rédiger des phrases de transition entre les grandes parties, montrer les relations entre les différents articles et documents choisis. 

3°)Vos articles scientifiques « au service » de la synthèse

• Les articles sont ≪ le matériau ≫ de votre synthèse. Ils permettent d'orienter la réflexion et d'apporter les informations utiles pour la rédaction. 

→ Votre synthèse ne doit pas comporter votre opinion personnelle mais doit s'appuyer sur les articles lus et les informations retenues. 

→ Elle résume les idées essentielles de vos articles et les présente de manière structurée, organisée (problématique / plan). 

→ Elle est courte (1 à 2 pages maximum ) et ≪ va à l'essentiel ≫ : Elle se concentre uniquement sur les informations principales des articles et documents et les données utiles pour répondre à la problématique. Elle ne garde que les exemples les plus marquants des articles, quelques citations incontournables. Elle ne mentionnera pas les détails, les anecdotes, les informations secondaires. 

→ par la fiche de synthèse vous devez ≪ dialoguer ≫ les articles entre eux, autrement dit montrera les points communs mais aussi les différences entre les articles et les informations données. 

4°) Une rédaction dynamique et personnelle : 

• Le premier piège à éviter est le ≪ copié-collé ≫ qui ne s'apparente rien à un travail de synthese. 

→ Vous êtes parfois tentés d'utiliser cette technique comme première étape de sélection des informations. Mais attention ! Cela ne peut être qu'une étape intermédiaire : il vous faut ensuite réussir a ≪ prendre de la distance ≫ face aux sources, à avoir du recul face aux informations recueillies et à retravailler entièrement la rédaction. 

→ On attend de vous un effort de rédaction personnelle (style personnel, représentatif d'un niveau d’un étudiant et l'usage d'une langue correcte. 

Evitez les phrases longues, complexes et Préférez les phrases courtes, simples, l'usage du présent. Cela évite les grosses fautes de grammaire et dynamise la rédaction. Vérifiez également l'orthographe. 

• Le deuxième piège a éviter est la ≪ paraphrase ≫ : Vous ne devez absolument pas ≪ recopier ≫ les articles mais vous devez résumer les idées Importantes de tous vos documents en en reformulant les informations essentielles et en les ≪ traduisant ≫ avec vos mots. 

Votre revue de presse doit donc permettre d'accéder à l'essentiel en quelques lignes et d'avoir envie d'en savoir plus, de lire les articles originaux. 

Méthode à suivre avant de rédiger la fiche de synthèse

Avant de rédiger votre dissertation, vous devez passer par quelques étapes qui vous permettent de dégager le contenu de votre texte. Ainsi il faut : 

1. Lire la question de synthèse avant de commencer à répondre aux questions : ceci vous permet d'éviter le hors sujet tant pour les questions (qui vous orientent pour la synthèse) que pour la synthèse. Egalement définir les mots clé du sujet. 

2. Répondre aux questions et parallèlement :c'est-à-dire définir au brouillon les termes, notions et concepts qui sont soulevés par le dossier (et la synthèse). Dès que vous les évoquez (questions et/ou synthèse). Identifier les thèmes soulevés par les  questions ou les documents. (ex. difficultéz de compréhension en FLE, le plurilinguisme en Algérie etc.). 

3. Rapporter chaque document au sujet de la synthèse : cela peut se faire sous forme de tableau 

Idées / arguments similaires / avec exemples dans chaque article 

Idées / arguments opposés avec exemples 

soulevés 

Idées / arguments supplémentaires idées que comportent un article et pas l autre 

Idées / arguments / exemples 

issus de vos connaissances personnelles 

idée 1 

Document 1 

Document 2 

Document 3 

Idée 2 

Document 1 

Document 2 

Document 3 

Idée 3 

Document 1 

Document 2 

Document 3