La recherche universitaire/ scientifique
Site: | Plateforme pédagogique de l'Université Sétif2 |
Cours: | TTU-KHERRA |
Livre: | La recherche universitaire/ scientifique |
Imprimé par: | Visiteur anonyme |
Date: | Sunday 22 December 2024, 13:02 |
Description
Qu’est ce que la méthodologie de la recherche universitaire ?
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Définition de la recherche:
La recherche est un effort pour trouver quelque chose ou un effort de l'esprit vers la connaissance (Le grain, M., 1994, p. 945). Selon D. Bruno (1994, p. 85), la recherche est un exercice systématique et méthodique portant sur l'étude d'un problème ou d'une question et mettant en cause des faits qui doivent être vérifiables en vue d'atteindre une fin : la résolution d'un problème ou la réponse à une question ou d'une hypothèse préalable, la recherche exige ipso facto un travail d'interprétation. F.N. Kerlinger (cité par P-R. Ngongo Disashi, 1999, p. 10), définit la recherche scientifique comme étant "une investigation systématique, contrôlée, empirique et critique des propositions hypothétiques concernant les relations présumées entre les phénomènes de la nature". Cette définition met l'accent sur le caractère rigoureux de la démarche scientifique.
Ainsi, la recherche scientifique et un processus dynamique ou une démarche rationnelle qui permet d’examiner des phénomènes, des problèmes à résoudre et d’obtenir des réponses précises à partir d’investigation, ce processus se caractérise par le fait qu’il est systématique et rigoureux et conduit à l’acquisition de nouvelles connaissances , les fonctions de la recherche sont de décrire , d’expliquer, de comprendre , de contrôler, de prédire des faits, des phénomènes et des conduites.
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Définition du concept méthodologie :
Méthodologie est un mot qui est composé par trois vocables grecs : metà (« après, qui suit »), odòs (« chemin, voie, moyen ») et logos (« étude »). Le concept se rapporte aux méthodes de recherche permettant d’arriver à certains objectifs au sein d’une science.
La méthodologie est donc tout un ensemble de méthodes régissant une recherche scientifique ou dans une exposition doctrinale. Dans le cas des sciences sociales, la méthodologie étudie la réalité sociale dans le but de trouver la véritable explication des faits sociaux par le biais de l’observation et de l’expérimentation commune à toutes les sciences. Il est important de distinguer la méthode (la marche à suivre pour atteindre des objectifs) et la méthodologie (l’étude de la méthode). Il n’appartient pas au méthodologue d’analyser ou de vérifier une connaissance obtenue au préalable et acceptée par la science : il a pour fonction de chercher des stratégies valides pour augmenter ladite connaissance.
La méthodologie est une partie de la procédure de recherche (méthode scientifique) qui fait suite à la propédeutique et qui rend possible la systématisation des méthodes et des techniques nécessaires pour l’entreprendre. Il y a lieu d’expliquer que la propédeutique est l’ensemble de savoirs et disciplines nécessaires à la préparation de l’étude d’une matière. Le terme provient du grec pró (« avant ») et paideutikós (« concernant l’enseignement/l’apprentissage »). En d’autres mots, la méthodologie est une étape spécifique procédant d’une position théorique et épistémologique, pour la sélection de techniques concrètes de recherche. Par conséquent, la méthodologie dépend des postulats que le chercheur considère valides, puisque l’action méthodologique sera son instrument pour analyser la réalité étudiée.
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Qu’est-ce que la méthodologie de la recherche:
La recherche scientifique est un processus dynamique ou une démarche rationnelle qui permet d’examiner des phénomènes, des problèmes à résoudre, et d’obtenir des réponses précises à partir d’investigations. Ce processus se caractérise par le fait qu’il est systématique et rigoureux et conduit à l’acquisition de nouvelles connaissances.
Les fonctions de la recherche sont de décrire, d’expliquer, de comprendre, de contrôler, de prédire des faits, des phénomènes et des conduites. La rigueur scientifique est guidée par la notion d’objectivité, c’est-à-dire que le chercheur ne traite que des faits, à l’intérieur d’un canevas défini par la communauté scientifique. C’est pour cela qu’il existe différents niveaux de recherche.
Il existe différents niveaux de recherche, trois niveaux essentiels :
- La description : consiste à déterminer la nature et les caractéristiques des phénomènes et parfois à établir les associations entre eux. La description peut constituer l’objectif d’une recherche: par exemple faire ressortir tous les aspects d’un service, d’un département, d’une agence ou d’une entreprise.
La description peut aussi constituer le premier stade d’une recherche; dans ce cas elle peut exposer les résultats d’une observation ou d’une enquête exploratoire. (Constat d’un phénomène linguistique ou problèmes de langue en didactique ou en sciences du langage).
- La classification : consiste à catégoriser, regrouper, mettre en ordre pour permettre des comparaisons ou des rapprochements. Les faits observés, étudiés, sont ainsi organisés, structurés, regroupés sous des rubriques, sous des catégories pour être mieux compris.
- L’explication / compréhension : Expliquer, c’est répondre à la question POURQUOI? C’est faire voir comment un phénomène est né et comment il est ce qu’il est. L’explication consiste à clarifier les relations entre des phénomènes et à déterminer pourquoi ou dans quelles conditions tels phénomènes ou tels événements se produisent.
5. Les démarches et outils d’investigation :
En fonction du type de la recherche on peut déterminer le choix du mode d’investigation. Ces modes d’investigations sont déterminés par les paradigmes de recherche et les objectifs du chercheur. Ce dernier a le choix entre trois modes d’investigation: l’approche quantitative, l’approche qualitative et l’approche mixte.
L’approche quantitative
Cette approche vise à recueillir des données observables et quantifiables. Ce type de recherche consiste à décrire, à expliquer, à contrôler et à prédire en se fondant sur l’observation de faits et événements « positifs », c’est-à-dire existant indépendamment du chercheur, des faits objectifs.
Cette méthode s’appuie sur des instruments ou techniques de recherche quantitatives de collecte de données dont en principe la fidélité et la validité sont assurées. Elle aboutit à des données chiffrées qui permettent de faire des analyses descriptives, des tableaux et graphiques, des analyses statistiques de recherche de liens entre les variables ou facteurs, des analyses de corrélation ou d’association, etc.
Pour rapprocher les propositions théoriques de la réalité, ou pour confronter les hypothèses à l'observation, il faut opérationnaliser les concepts, c'est-à-dire établir une relation systématique entre les concepts et la réalité observable, au moyen d'indicateurs. Ainsi on peut définir les indicateurs comme des « signes, comportements ou réactions directement observables par lesquels on repère au niveau de la réalité les dimensions d'un concept ». Opérationnaliser un concept, c'est donc lui associer un ou plusieurs indicateurs qui permettront de distinguer avec exactitude les variations observées dans la réalité par rapport au concept. Distinguer les variations, cela veut dire mesurer : l'opérationnalisation d'un concept conduit donc à la mesure.
L’approche qualitative
Dans l’approche qualitative, le chercheur part d’une situation concrète comportant un phénomène particulier qu’il s’agit de comprendre et non de démontrer, de prouver ou de contrôler. Il veut donner sens au phénomène à travers ou au-delà de l’observation, de la description de l’interprétation et de l’appréciation du contexte et du phénomène tel qu’il se présente.
Cette méthode recourt à des techniques de recherche qualitatives pour étudier des faits particuliers (études de cas, observation, entretiens semi-structurés ou non-structurés, etc.). Le mode qualitatif fournit des données de contenu, et non des données chiffrées.
L’approche mixte
Cette approche est une combinaison des deux précédentes. Elle permet au chercheur de mobiliser aussi bien les avantages du mode quantitatif que ceux du mode qualitatif. Cette conduite aide à maitriser le phénomène dans toutes ses dimensions.
Les deux approches ne s’opposent donc pas. Elles se complètent: L’approche qualitative, par observation, par entretien, par protocoles (etc.…) permet de récolter énormément d’informations. Certaines d’entre elles n’étaient pas attendues. Elles font progresser la recherche. Cependant la durée d’une enquête qualitative limite son recours à des sujets de recherche pour lesquelles on dispose de peu d’informations. L’enquête qualitative sera choisie dans une phase exploratoire d’un nouveau sujet de recherche. Elle permet de développer une théorie et relève donc d’un processus inductif.
L’approche quantitative repose sur un corpus théorique qui permet de poser des hypothèses. La phase empirique d’une telle recherche se réalise souvent en conduisant une enquête par questionnaires. Le questionnaire permet d’interroger un beaucoup plus grand nombre d’individus. Mais le format de l’enquête ne permet de recueillir que les informations relatives aux questions.
Chaque type de recherche se caractérise par l’usage particulier des outils d’investigations.
L'OBSERVATION
L'observation est l'un des instruments de travail qui permet au chercheur de recueillir des informations directement à partir de son terrain d'étude. Le chercheur devient donc le témoin des attitudes et des comportements des individus au sein des groupes observés sur les lieux où ils se déroulent. Pour M. ANGERS l'observation est : "une technique directe d'investigation
scientifique qui permet d'observer un groupe de façon directive pour faire habituellement un prélèvement qualitatif en vue de comprendre des attitudes et des comportements".
Dans le cadre d'une observation en situation, le chercheur se trouve confronté à des situations réelles où se croisent plusieurs éléments et circonstances ce qui permet de contourner les obstacles qui s'interposent entre le chercheur et son objet. D'après M. ANGERS, l'observation prend plusieurs formes: participante ou désengagée, dissimulée ou ouverte.
L'observation participante ou désengagée:
Il est à signaler que selon M. ANGERS: "l'observation participante est à l'origine des autres
types d'observation". On parle d'observation participante lorsque le chercheur s'insère dans la vie du public visé sans que cela n'ait une influence sur la situation. Autrement dit, le chercheur doit se mêler à la vie des personnes à étudier en vue de les observer et saisir de l'intérieur les activités des gens, leurs attitudes, leur vision du monde...
On parle d'observation désengagée lorsque le chercheur ne se mêle pas à la vie des personnes à étudier ou ne reste pas suffisamment longtemps avec elles pour les observer. Pour étudier une équipe sportive, par exemple, le chercheur peut se limiter à observer les membres de l'équipe de l'extérieur lors des compétitions ou des entrainements... Le chercheur peut saisir la nature des rapports qu'ils entretiennent entre eux et ce qui pourrait les caractériser. Le chercheur peut même noter certains rapports entre des faits qui peuvent se produire. Cela dit, le chercheur, dans ce cas, se limite uniquement à ce qui a été observé de l'extérieur sans pouvoir approfondir son observation.
Par ailleurs, dans une observation participante, le chercheur peut s'aider d'autres techniques (prévoir des entrevues avec certains membres du groupe) ce qui permet de mieux approfondir et comprendre une situation au-delà d'une simple observation.
L'observation dissimulée ou ouverte: lorsque les personnes observées ne savent pas qu'elles le sont. Ce type d'observation permet de ne pas perturber la situation observée et de rester fidèle à la réalité du phénomène étudié. Pour M. ANGERS, le chercheur peut se dissimuler de deux manières:" ou bien on regarde les gens sans qu'ils nous voient, ou bien on est avec eux, mais sans qu'ils sachent qu'on les observe"4. Si le chercheur décide d'observer sans être vu, il pourrait être confronté à des contraintes visuelles, physiques, acoustiques et éthique dans la mesure où il ne peut pas se déplacer librement pour voir, suivre la situation et il ne peut saisir ce qui se dit et par conséquent un bon nombre d'informations pourrait lui échapper.
Cependant le chercheur pourra régler ce problème lié aux contraintes acoustiques et visuelles en décidant de ne pas se cacher et accomplir son observation à l'insu du groupe observé. Ainsi il sera en mesure d'obtenir des informations plus détaillées et plus précises.
Cela dit, cette façon de faire pour M. ANGERS: "remet cependant en question la morale professionnelle parce qu'une observation le moindrement suivie amène une implication affective auprès des personnes observées...".5 Dans cette situation le chercheur peut développer des affinités ou une complicité avec les personnes observées et cela peut déboucher sur des échanges d'informations à titre confidentiel ou intime entre collègues de travail ce qui est complètement incompatible avec la déontologie de la recherche.
L'observation est dite ouverte lorsque le chercheur ne cache pas son intention aux personnes à observer. Pour Soulé B. ce type d'observation: "décrit une forme d’observation lors de laquelle le chercheur « annonce la couleur ». Il est alors connu en tant qu’observateur extérieur, de la part des membres de la collectivité au sein de laquelle il évolue ". Cette façon de procéder bien qu'elle ne soulève pas de problèmes d’ordre éthique, car le chercheur annonce la couleur et il est connu en tant qu'observateur extérieur de la part des membres du groupe à observer elle pourrait buter sur le problème des changements artificiels de comportement de la part des personnes observées.
Ce qui à retenir est que L'observation permet au chercheur de se retrouver dans une situation naturelle de vie et en contact direct avec ses informateurs. Le chercheur peut effectuer son observation « clandestinement », sans prévenir le groupe « infiltré » et lui dévoiler ses intentions. Cependant, il lui est possible de dévoiler ses intentions et « annoncer la couleur ». Il est alors connu en tant qu’observateur extérieur, de la part des membres du groupe observé.
L'ENTREVUE DE RECHERCHE
L'entrevue de recherche est une technique d'investigation qui consiste à interroger des personnes de façon isolée ou parfois même des groupes de personnes. Le chercheur peut avoir recours à cette technique pour recueillir des informations sur un sujet encore inconnu ou bien pour approfondir un sujet méconnu.
Selon ANGERS M. cette technique de recherche est :" tout indiquée pour qui veut explorer les motivations profondes des individus et découvrir, à travers la singularité de chaque rencontre, des causes communes à leurs comportements. Pour ces raisons elle est souvent utilisée soit pour aborder des domaines encore largement méconnus, soit pour se familiariser avec les gens visés avant d'en rencontrer un grand nombre par d'autres techniques, soit pour se donner des pistes de réflexion avant de systématiser un problème de recherche".
A travers des entrevues, des pistes de réflexion peuvent émerger et pourront être soumises à une enquête réalisée auprès du public visé. A la suite des entrevues, le chercheur peut élaborer un questionnaire plus pertinent, établir des faits se rapportant à un phénomène donné et essayer de comprendre ce qu'ils signifient pour les personnes interviewées.
Dans une interview de recherche, une large marge de liberté est donnée à l'interviewé quant à l'élaboration de ses réponses. Cependant, l'intervieweur prend le soin non seulement d'établir les sujets des discussions mais il doit également élaborer un schéma de questions à aborder avec ses interviewés.
Les types d'entrevues:
il existe trois types d’entrevue: l’entrevue en profondeur, l’entrevue directive et l’entrevue
semi-directive.
L'entrevue en profondeur:
Une entrevue en profondeur est un entretien non-structuré. l'intervieweur se contente donc de poser quelques questions d'ordre général pour engager une discussion ouverte. De ce fait, la personne interviewée est laissée pleinement libre de son compte rendu sur le sujet abordé.
Ce type d'entretien:" ressemble donc plus à un dialogue naturel, si bien que la personne interrogée est à l’aise et fournit des renseignements plus authentiques. Un catalogue de questions à suivre à la lettre ne le permettrait pas." Cependant, pour approfondir certains sujets et obtenir des informations plus détaillées, I' intervieweur peut poser des questions supplémentaires . Les entrevues non structurées sont donc utiles pour obtenir des faits sur les
expériences vécues par les interviewés ou lorsqu’il n'y a que peu d’informations sur un sujet donné.
L’entrevue semi-directive:
Selon Paillé , l’entrevue semi-directive est « semi-préparée, semi-structurée et semidirigée. Ce qui signifie que le chercheur prépare son entrevue, quoique de manière non fermée, qu’il propose un ordre des interrogations et guide la conversation, sans toutefois l’imposer. Bref, l’entrevue est préparée mais elle demeure ouverte à la spécificité des cas et à la réalité de l’acteur ».
Dans ce type d'entrevue, l'intervieweur n'est pas tenu de se limiter aux questions prévues mais il peut rajouter d'autres questions pour approfondir ou clarifier une question. Dans cette technique, l'intervieweur s'appuie sur un guide d’entretien qui identifie les grands thèmes à aborder . L'entrevue semi-directive est utilisée pour obtenir des informations détaillées sur un sujet abordé et connaître le point de vue des personnes interrogées sur un thème bien précis.
L'entrevue directive :
L'entrevue directive, est dotée d'une structure rigide. L’intervieweur élabore à l'avance les questions qu'il va poser aux différents répondants. Il doit respecter l'ordre des questions, leur formulation et la durée de l'entretien. Les questions de l’entrevue directive sont souvent spécifiques et fermées. Les interviewés choisissent leurs réponses à partir d'une liste proposée.
L’intervieweur peut intervenir pour clarifier certaines questions. Le chercheur a, généralement, recours aux entretiens directifs lors de sondages. L'entrevue en tant que technique d'investigation présente des avantages certains pour le chercheur. Elle lui assure un contact direct avec le public et lui permet de s'adapter aux différentes situations qui se présentent. Cependant, elle n'est pas loin d'impliquer certaines difficultés telles qu'une déformation de la vérité par les interviewés et une interprétation abusive de l'intervieweur.
LE QUESTIONNAIRE (OU LE SONDAGE)
Le questionnaire (ou le sondage) est l'une des techniques de recherche utilisée dans le domaine de la recherche universitaire. Cette technique sert à la collecte des données relatives aux conditions de vie des personnes ou à leurs opinions. Pour MAURICE ANGERS, le questionnaire est: "une technique directe pour interroger des individus de façon directive, puisque la forme des réponses est prédéterminée, qui permet de faire un prélèvement quantitatif en vue de trouver des relations mathématiques et d'établir des comparaisons chiffrées".
Le sondage permet d'atteindre une large population de façon rapide et précise notamment lorsqu'il s'agit de: "donner une indication quantitative, à une date déterminée, des opinions, souhaits, attitudes ou comportements d’une population par l’interrogation d’un échantillon.”12. Il parait donc clair que "questionnaire et sondage" sont les outils de recherche les plus exploités par les chercheurs dans le domaine des sciences humaines et sociales vu leurs multiples usages.
A préciser la Différence entre le questionnaire et le sondage:
Pour M. Angers13, il existe trois différences factuelles entre le questionnaire et le sondage: le
sujet des questions, la population visée et le nombre de questions:
a- Le sujet des questions: le questionnaire touche tous types de sujets du plus impersonnel (public) au plus intime. Le sondage est associé à la réaction des individus (point de vue) par
rapport à un sujet ou une question donnée.
b- La population visée: le sondage est une enquête à grande échelle (il peut être destiné à la
population de tout un pays), alors que le questionnaire s'adresse à une catégorie de la population ayant des caractéristiques bien déterminées.
c- Le nombre de questions: le questionnaire peut contenir des dizaines de questions parce qu'il s'intéressent à plusieurs aspects de la vie d'une catégorie de la population. Le sondage , au contraire, est très court car il vise à toucher une très large population.
Les Types de sondage: Maurice Angers14 distingue trois types de sondages:
a- Sondage instantané ou ponctuel: il s'agit d'une enquête menée à un seul moment (une seule fois) dans le temps.
b-Sondage par panel: consiste à interroger les mêmes personnes à plus d'une occasion (par exemple avant chaque r-d-v électoral).
c- Sondage de tendance: il s'agit d'un sondage échelonné dans le temps avec les mêmes questions mais ne porte pas sur les mêmes individus(sondage d'opinion politique qui reprend presque les mêmes questions adressées au même électorat sans interroger à chaque fois les mêmes individus).